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"L’art a toujours emprunté
au savoir faire des techniques nouvelles pour engendrer
de nouveaux codes, de nouvelles lectures et faire avancer la pensée."

PRESENTATION//

De formation classique et contemporaine, Catherine Langlade intègre la Compagnie Moebius dirigé par Quentin Rouillier après avoir été stagiaire au CNDC d’Angers sous la direction d’Alwin Nikolaïs.

   Puis co-fondatrice du groupe Lolita en 82 ,collectif d'artistes dont la dizaine de créations sera largement diffusées en France et à l'étranger. Interprète également pour les chorégraphes: Sarah Sugihara, Dominique Boivin et Philippe Découflé, .

  La Cie Spideka est créée en 1990 sous la direction artistique de Catherine Langlade et sera le point de départ d’une recherche ayant trait au développement de la danse contemporaine en relation avec l'image sur scène. Elle propose des écritures scéniques qui intègrent l’image à la danse. La recherche s’articule autour de la notion d’image partenaire du danseur à partir de différents dispositifs mis en place pour chaque spectacle ou installation. Terrain fertile où le sensible et le calcul s’interpénètrent, le réel s’hybride au virtuel : l’image devient pour C.LANGLADE un réel terrain, un engagement relationnel entre danse et image où l’un doit étroitement se nourrir de l’autre pour la réalisation des spectacles et d’installations .  

 En étroite relation avec des artistes vidéastes et infographistes (Ghislaine Gohard,Marc Véron, Fulvia Nicolini, Pierre Barboni, Isabelle Levenez,Guillermo Ci-Fuentes, Sylvie Tissot, Catherine Nieky, Didier Bouchon ,Vincent Lecoq),Catherine LANGLADE a créé pour SPID’EKA : 
- LE NINAS ET LE PAPILLON (90) 
- USTRANOTTE (91) 
- LA PORTE JAUNE OU LE CORPS REVELATEUR (92/93)
- CYBERNIES (94/95) 
- NUITS NOIRES,PETITES METAPHORES DANSÉES (96)
  - HOLOCOR ET FAITS DES CORPS (98/99) 
- TRYPTIC “ICI ET LA” (2000/2003) 
- VIENS DANSER- installation (2004)
- ALGO (2006)
- VOLUBILIS (2006)
- CORPS COMPLICES installations ( 2009-2010) 
- La CHAMBRE (Reprise )( 2011)

  Depuis quelques années son travail s’est orienté plus particulièrement vers la recherche et le développement d’installations multimédia invitant ainsi le public à découvrir le corps dans sa diversité de mouvements et relations à l’image . C'est dans le prolongement de sa démarche qu’elle explore les possibilités des acteurs/danseurs autonomes.
Cette démarche s’inscrit dans le courant artistique du Living-Art et des recherches fondamentales autour des IHM (Interaction Homme Machine) mais également des œuvres plus classiques d’infographie sur le corps.
- VIENS DANSER- installation (2004)
- CORPS COMPLICES installations ( 2009-2010)
  - BODYF#LOWERS et BODYA#NIMALS exposition (2013)

SPID’EKA participe également à divers travaux de sensibilisation autour du mouvement et de l’image par :
- Des animations/sensibilisations
- Des installations
- Des conférences dansées
- Des stages
C.Langlade enseigne au Conservatoire de Corbeil Essonne.

Diffusions nationales et internationales :
- Digital Art Festival-Auckland (Nouvelle Zélande) 2013
- Nuit Blanche-Kosice (Slovaquie) 2012
- Illuminations-Fort de France (Martinique) 2012
- Bouillants#3-Rennes 2011
- Expo Digital Art-St Petersburg (Russie) 2011
- Vidéoformes 2010-Clermont Ferrand 2010
- Expo Universelle de Shanghai (Chine) 2010
- Fête des Lumières-Lyon 2009
- Audio-Art Festival-Cracovie (Pologne) 2008
- Festival Belef-Belgrade (Serbie) 2007
- Nuit Blanche de Shanghai (Chine) 2008
- FNAC Digitale-Paris 2006
- Festival de la Jeunesse et Multimédia - Inchéon et Séoul (Corée) 2006
- Centre Culturel Français de Constantine (Algérie) 2006
- Festival 1er Contact-LE CUBE-Issy-les-Moulineaux-2004
- Biennale d’Art Vidéo et Multimédia-Santiago (Chili) 2001
- Chemins Numériques-Reims 2003

Cie en Résidence successives à Savigny-le-Temple (77) –St Michel-sur-Orge (91)- Clamart (92)- Issy-les –Moulineaux (92). La Cie est subventionné par le département de l’Essonne.  
Artiste résidente de l’atelier de création du CUBE à Issy-les-Moulineaux et membre du Living-ArtLaB.

"La recherche chorégraphique de la compagnie Spid’eka est axée sur la relation interactive et perceptive du corps et de l’image dans le spectacle vivant."

Principe de création//

La civilisation présente est imagière parce que les images répondent depuis toujours à nos questions et notre imaginaire. Elles se lisent en un clin d’œil comme jadis on lisait les fresques des églises.

L’art a toujours emprunté au savoir faire des techniques nouvelles pour engendrer de nouveaux codes, de nouvelles lectures et faire avancer la pensée. La présence de l’image et de la virtualité dans le spectacle vivant fait apparaître une série de transformations et mutations dans le domaine de la création autant liées au fond qu’à la forme.

“ Car si le principe structurel du spectacle vivant est bien la relation multiple et l’échange entre des êtres humains rassemblés, lorsque la technologie des images simples ou sophistiquées permet de transformer, de modifier cette relation et perception entre les artistes et le spectateur, elle doit être interrogée. “ B Picon Vallin

Il s’avère que la présence de l’image peut être un réel partenaire dans le processus de la création devenant un acteur ou danseur à part entière. Mon processus de création chorégraphique mené dans un premier temps, s'est développé sur une interaction principalement différée. Processus découlant d' un travail de partition d’écriture entre le danseur et l’image particulièrement rigoureux. Il a permis d’élaborer une démarche de travail chorégraphique et de perception sensible et spécifique avec les danseurs et développer la notion de "partenaire virtuel" . De l'argentique, à l'analogique puis au numérique, je suis une artiste aux croisements de ces révolutions technologiques qui engendrent de nouveaux artefacts de l’art et m’ont permis d'appréhender des territoires inexplorés avec la danse. J’ai toujours considéré le medium image, puis les technologies numériques comme une complémentarité , un complice de création et du mouvement . Un égal partenaire dont la somme des deux écritures et des deux présences justifiaient le sens de l’écriture, servait magnifiquement le propos.

Si l’on considère les paramètres d’une image (temps, flux, lumière, plan…) comme autant de paramètres pouvant entrer dans le champ d’une relation avec un être humain alors nous entrons dans une nouvelle ère de danse par les IHM (Interaction Homme Machine). Si celles-ci s’incrémentent d’une intelligence articielle avec un vocabulaire nous entrons dans l’ère du “Living-Art”.

Les deux dernières créations /installations “Viens danser “et “Corps Complices” tentent de répondre à cette approche par un dispositif artistique, oeuvre comportementale et générative. (CF DVD -Médiathèque du Centre National de la Danse -L’image en danse-Cie SPIDEKA ) En cours de réalisation-Document resource 2014: Etude pour un danseur virtuel .